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Énergies renouvelables dans les opérations métallurgiques : une transformation nécessaire et stratégique

Le secteur métallurgique se trouve à un moment décisif. Longtemps considéré comme une industrie à forte consommation énergétique, son implication dans la transition énergétique est désormais d'une importance capitale. L'intégration des énergies renouvelables dans les opérations métallurgiques ne constitue pas seulement une opportunité de réduire les émissions de gaz à effet de serre, mais représente également un levier stratégique pour renforcer la compétitivité et satisfaire aux exigences croissantes en matière de durabilité.

Pourquoi intégrer les énergies renouvelables en métallurgie ?

1. Réduction des émissions de carbone

Les procédés métallurgiques, tels que la fusion, la calcination ou la lixiviation, sont énergivores. Le recours au solaire, à l'éolien ou à l'hydroélectricité peut considérablement diminuer l'empreinte carbone des opérations.

2. Réglementations environnementales plus strictes

Les gouvernements et investisseurs imposent désormais des normes environnementales plus rigoureuses. Les entreprises qui adoptent les énergies renouvelables se positionnent avantageusement pour répondre à ces exigences et éviter sanctions ou restrictions.

3. Réduction des coûts à long terme

Bien que nécessitant d'importants investissements initiaux, les énergies renouvelables telles que le solaire et l'éolien offrent sur le long terme des coûts opérationnels réduits, notamment dans les régions éloignées où l'approvisionnement énergétique pose problème.

Applications concrètes dans les opérations métallurgiques

Fours électriques alimentés par des énergies renouvelables: Les fours électriques, utilisés pour la fusion des métaux, peuvent être directement alimentés par des installations solaires ou éoliennes. Cette approche remplace efficacement les combustibles fossiles tout en stabilisant les coûts énergétiques.

Pompage d’eau pour la lixiviation et le traitement: Les opérations hydrométallurgiques nécessitent de vastes volumes d'eau. L'utilisation de l'énergie solaire ou éolienne pour alimenter les systèmes de pompage réduit la dépendance aux réseaux électriques traditionnels.

Électrolyse et raffinage: Les procédés électrochimiques, tels que le raffinage du cuivre ou de l'aluminium, sont particulièrement énergivores. Les énergies renouvelables constituent une alternative propre et viable pour soutenir ces étapes essentielles.

Défis à surmonter

  • Fiabilité et intermittence:  Le solaire et l’éolien sont intermittents. Pour garantir une alimentation continue, il est essentiel de les combiner avec des systèmes de stockage comme les batteries ou des technologies hybrides intégrant des énergies conventionnelles.

  • Coût d’investissement initial: Les installations renouvelables demandent des dépenses initiales importantes. Cependant, les incitations fiscales, subventions et partenariats avec des producteurs d’énergie renouvelable peuvent aider à amortir ces coûts.

  • Adaptation des infrastructures existantes: Convertir une usine métallurgique classique pour intégrer des énergies renouvelables nécessite des ajustements techniques et des compétences spécialisées.

L'intégration des énergies renouvelables dans l'industrie métallurgique n'est plus une option, mais une nécessité. C'est autant une réponse aux défis environnementaux qu'une stratégie pour assurer la viabilité et la rentabilité à long terme de l'industrie. En adoptant des solutions innovantes et durables, les métallurgistes participent activement à la transition énergétique mondiale, tout en redéfinissant leur rôle dans l'économie de demain.

Où vous situez-vous dans cette transformation ?

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Défis du Financement des Projets Miniers face aux tensions Géopolitiques Mondiales

Le financement des projets miniers représente un défi majeur qui nécessite une analyse approfondie des risques associés. Les investisseurs doivent non seulement faire face aux défis inhérents à l’industrie minière, mais aussi à un environnement géopolitique mondial de plus en plus instable. Les conflits armés, les tensions économiques et les incertitudes politiques, exacerbées par des crises régionales comme celle de l’Ukraine et les tensions au Moyen-Orient, ont un impact profond sur les décisions stratégiques des investisseurs.

La question du risque dans le financement des projets miniers

Les projets miniers nécessitent souvent des investissements colossaux sur plusieurs décennies. Les cycles de production, la fluctuation des prix des métaux, les coûts opérationnels et la complexité des réglementations locales sont des sources majeures de risque. En outre, des facteurs externes tels que l'instabilité politique, l'incertitude juridique et les troubles sociaux ont un impact direct sur les décisions d'investissement.

Dans un tel contexte, les investisseurs sont confrontés à des choix stratégiques décisifs. Ils doivent évaluer non seulement la viabilité économique du projet, mais aussi la stabilité politique de la région, les conflits territoriaux potentiels et la réceptivité des populations locales. L'accès aux infrastructures et à la main-d'œuvre qualifiée, ainsi que les politiques environnementales, jouent également un rôle crucial dans la gestion des risques.

Les incertitudes économiques et leurs répercussions politiques

La situation économique mondiale reste marquée par de profondes incertitudes. Les investisseurs ressentent les répercussions des ralentissements économiques et de l'inflation dans les principales économies, exacerbées par les récentes crises bancaires et les tensions sur les marchés financiers. Ces inquiétudes économiques alimentent parfois des troubles politiques, augmentant les risques dans certaines parties du monde.

Les tensions politiques et sociales dans les pays riches en ressources naturelles peuvent rapidement dégénérer en violence et affecter la production minière. Des cas récents en Afrique de l'Ouest et en Amérique latine montrent comment des projets miniers peuvent être retardés ou même arrêtés par des manifestations locales ou des coups d'État, entraînant des pertes financières considérables.

Dynamique géopolitique mondiale

Le paysage géopolitique actuel est façonné par un certain nombre de crises régionales, créant un climat d'incertitude généralisé. Le conflit en Ukraine, les tensions croissantes au Moyen-Orient et l'expansion des BRICS (Brésil, Russie, Inde, Chine et Afrique du Sud) ont un impact majeur sur l'industrie minière mondiale.

L'Ukraine : Le conflit en Ukraine a perturbé les chaînes d'approvisionnement mondiales, en particulier pour les matières premières essentielles telles que le nickel et le palladium. Les sanctions imposées à la Russie ont également eu des répercussions sur les marchés européens et mondiaux, entraînant des hausses de prix et des pénuries.

Moyen-Orient : Les tensions persistantes entre Israël et ses voisins, ainsi que l'incertitude entourant l'Iran, continuent de secouer les marchés du pétrole et de l'énergie.

L'expansion des BRICS : L'influence croissante des BRICS modifie le paysage des projets miniers, en particulier en Afrique et en Amérique du Sud, où ces pays investissent massivement dans les infrastructures minières. Toutefois, la concurrence pour les ressources crée également des frictions, et les tensions entre les grandes puissances peuvent affecter la stabilité de certaines régions riches en ressources.

Stratégies à adopter pour naviguer dans un environnement complexe

Pour naviguer dans cet environnement mondial interconnecté et incertain, les investisseurs doivent adopter des stratégies dynamiques de gestion des risques. Voici quelques pistes à explorer :

Diversification des investissements : Les entreprises devraient chercher à diversifier leurs investissements dans différentes régions et différents types de projets afin de minimiser les risques liés à l'instabilité régionale.

Partenariats stratégiques : La collaboration avec des acteurs locaux et internationaux peut aider à mieux comprendre les dynamiques régionales et à réduire les incertitudes. Les partenariats avec les gouvernements, les ONG et d'autres parties prenantes locales peuvent également favoriser un climat plus stable pour les opérations minières.

Suivi des risques géopolitiques : Les entreprises doivent mettre en place des systèmes de veille pour surveiller les risques géopolitiques et économiques en temps réel, afin de pouvoir réagir rapidement aux changements.

Flexibilité opérationnelle : La flexibilité des opérations et des chaînes d'approvisionnement est essentielle pour s'adapter aux chocs économiques ou politiques. Il s'agit notamment de la capacité à délocaliser certaines opérations ou à ajuster les niveaux de production en fonction des conditions du marché.

Le financement de projets miniers dans le climat géopolitique actuel nécessite une attention particulière aux risques régionaux et mondiaux. Bien que le contexte mondial soit marqué par des incertitudes croissantes, il présente également des opportunités pour les investisseurs qui sont capables d'adapter leurs stratégies et de tirer parti des dynamiques émergentes.

La gestion proactive des risques, l'établissement de partenariats solides et l'adaptation à un environnement changeant sont essentiels à la réussite des projets miniers à long terme.

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La montée du nationalisme est la plus grande menace à laquelle l'humanité est confrontée aujourd'hui.

Au cours du siècle dernier, nous avons fait des progrès incroyables en réduisant la souffrance humaine et en augmentant l'espérance de vie. Mais aujourd'hui, le monde est devenu plus dangereux. Le nombre de guerres et de morts violentes a augmenté. Bien que nous ne soyons pas certains de ce que l'avenir nous réserve, il est possible que le monde retombe dans le passé. La montée du nationalisme a joué un rôle dans cette tendance.

Le nationalisme est la croyance selon laquelle votre pays est meilleur que les autres et que vos valeurs sont supérieures. Il a servi d'excuse à de nombreuses guerres au cours de l'histoire. Certaines guerres étaient justifiées, mais beaucoup ne l'étaient pas. Au cours du siècle dernier, ces guerres ont causé la mort de millions de personnes et engendré d'immenses souffrances.

Le nationalisme est une idéologie et un mouvement politique, social et économique caractérisés par la promotion des intérêts d'une nation particulière, notamment pour obtenir et maintenir la souveraineté de celle-ci sur son territoire.

Le nationalisme est étroitement lié aux concepts de « territorialité » et de « patriotisme », souvent combinés à l'idéologie de l'autodétermination. En effet, la nation est considérée comme une entité « naturelle » et « nécessaire » dans laquelle les citoyens participent à l'identité collective.

Il encourage également une culture commune et une identité nationale, qui peut parfois se développer en une culture nationaliste, ce qui la fait se chevaucher avec le nationalisme culturel.

Les idéologies nationalistes s'opposent souvent au nationalisme ethnique, qui affirme que les membres d'une nation doivent leur allégeance aux frontières politiques de celle-ci plutôt qu'à la nation elle-même.

Le nationalisme est un mot plus récent que le patriotisme et il est souvent utilisé de manière interchangeable avec ce dernier. De nombreuses langues autres que l'anglais ont également développé des mots pour ce concept ; par exemple, « allemand : Nationalismus, polonais : nacjonalizm, néerlandais : nationalisme ».

La plus grande menace à laquelle l'humanité est confrontée aujourd'hui est le nationalisme. Nous vivons à une époque où le nationalisme ne cesse de gagner en popularité à travers le monde, les gens réclamant de plus en plus souvent que leur pays soit « mis en avant ».

Cette tendance se traduit par des événements comme le Brexit, l'élection de Donald Trump à la présidence des États-Unis et la montée des partis du droit en Europe. Le problème est que cela crée des frontières entre les pays au lieu de favoriser l'unité. Il donne aux gens une raison de se battre les uns contre les autres, et plus nous agissons ainsi, plus nous nous isolons et plus nous finissons par agir comme des îles.

Le nationalisme est une idéologie dangereuse que nous devons combattre, et la meilleure façon de le faire est de promouvoir l'internationalisme.

Le nationalisme est sans aucun doute la plus grande menace à laquelle l'humanité est confrontée aujourd'hui. Le monde est devenu plus petit grâce à Internet et aux technologies de pointe.

Nous sommes plus connectés que jamais, mais nous sommes aussi plus divisés que jamais, et plus nous sommes connectés à des personnes de lieux et de cultures différents, plus nous nous sentons divisés. La montée du nationalisme n'est pas un phénomène nouveau. Elle est ancienne.

Ce n'est que récemment que nous avons pu l'observer plus clairement en raison d'internet. Le nationalisme est une forme subtile de racisme dont l'expression est de plus en plus acceptée. Les nationalistes ne se disent pas racistes, et ils ne sont pas nécessairement racistes, mais c'est en fait la même chose.

De plus en plus de pays reconnaissent l'importance des droits de l'homme et l'ONU continue d'être un acteur de paix et de bienveillance dans le monde. Pourtant, le nationalisme et le racisme sont encore fréquemment utilisés comme prétexte à la guerre.

Dans ce contexte de montée du nationalisme, il est devenu plus important que jamais de disposer d'une ONU forte. Avec une organisation affaiblie, il semble impossible d'avoir la paix dans le monde.

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Dans quel monde vivons-nous actuellement : un monde de compétition ou de coopération ?

Le monde est un lieu de compétition depuis toujours. Dès notre plus jeune âge, on nous enseigne qu'il faut se mesurer aux autres pour avancer dans la vie. Ils nous récompensent d'être impitoyables et rusés, de marcher sur les autres pour atteindre le sommet. Est-ce là le monde dans lequel nous voulons vivre ? Un nouveau mode de pensée est en train d'émerger, qui privilégie la coopération à la compétition. Imaginez un monde où chacun aurait la possibilité de réaliser tout son potentiel. Nous pourrions voir ce que nous apportons au monde grâce à la coopération, et non par le biais de la compétition. En nous concentrant sur les différences entre chaque individu, nous pourrions offrir quelque chose d'unique au monde. De nombreuses personnes sont reléguées aux marges de la société. En changeant notre façon de voir le monde, nous pourrions offrir à beaucoup plus de personnes la possibilité de contribuer à la société.

L'esprit de compétition

Nous savons depuis des années que nous vivons dans un monde marqué par la compétition. Vous entendez des histoires sur le fait qu'une personne ou un groupe serait meilleur qu'une autre personne ou un autre groupe. C'est un rythme constant de « nous pouvons être meilleurs, faire plus, gagner ». L'esprit de compétition est un outil puissant qui influence notre environnement, que ce soit sur le lieu de travail, à la maison ou à l'école. La compétition nous pousse à nous améliorer, à développer des compétences plus solides et à obtenir de meilleurs résultats. Mais lorsque les gens sont trop absorbés par leur désir de gagner, le besoin de compétition peut avoir des conséquences négatives. Il peut les amener à négliger les relations avec les autres pour se concentrer sur la victoire à tout prix. Nous vivons dans un monde où nous sommes mis en concurrence les uns avec les autres. Ces concours veulent rivaliser, peu importe qui obtient les meilleures notes, gagne le plus de likes ou a le plus de followers sur Instagram.

Le dilemme de la coopération

Dans le monde des humains, un problème revient sans cesse : la coopération. Il y a toujours des gens qui travaillent ensemble, mais ils ne semblent pas pouvoir se mettre d'accord sur grand-chose disons que l'humanité est confrontée à ce dilemme.

Nous débattons de ce dilemme depuis des siècles. Sur les plans économique et social, les défis sont nombreux. Le climat, la pollution, la pandémie de COVID-19, la paix mondiale, etc. sont l'ensemble des défis auxquels les êtres humains sont confrontés lorsqu'ils tentent de coopérer.

Dans le contexte actuel de mondialisation, il est important de comprendre les complexités de notre monde interconnecté. Pour réussir, nous devons non seulement prendre conscience de nos propres besoins et préjugés, mais aussi de ceux des autres. Nous devons comprendre comment nos décisions affectent autrui.

Quels sont les effets de la concurrence et de la coopération, tant au niveau individuel que collectif ?

Grâce au développement de la technologie, la coopération devrait être plus répandue que jamais. Grâce aux nouvelles technologies, il est possible de rencontrer des gens de tous les coins du monde sans quitter son domicile. Cependant, nous vivons dans un monde de plus en plus compétitif où les pays se livrent à une course aux armements qui peut détruire le monde entier. Que s'est-il donc passé ? Pourquoi les choses ont-elles si mal tourné ? La réponse est que nous avons perdu la capacité de distinguer la compétition de la coopération. Autrefois, nous considérions que la concurrence était mauvaise, mais nous devons reconnaître que nous avons plus de chances de réussir en coopérant. Nous ne cherchons pas à « gagner » ou à « battre » quelqu'un d'autre, mais nous pouvons travailler ensemble efficacement pour le bien de tous.


Dans un premier temps, la compétition et la coopération peuvent sembler être les deux faces d'une pièce de monnaie qui n'aurait jamais dû être frappée. Il serait préférable de les considérer comme deux notions distinctes, plutôt que comme quelque chose pouvant être utilisé pour le bien ou le mal. Changer quoi que ce soit relève de la pure utopie, donc aucune motivation n'est nécessaire pour améliorer nos circonstances ou nous-mêmes. Tout continue simplement d'exister parce que personne ne peut rien changer. Nous n'aurions même pas de médecine, car personne n'est assez compétitif pour découvrir de nouveaux remèdes.

En revanche, une concurrence extérieure qui provoque des rivalités entre différents pays ou groupes de personnes entraînera des conflits et de l'hostilité. Les problèmes mondiaux les plus importants, comme la crise climatique, la prolifération nucléaire et l'extrême pauvreté, ne pourront être résolus sans coopération entre les nations et les peuples. Tant que nous nous concurrencerons au lieu de travailler ensemble, nous risquons de ruiner notre monde avant d'avoir le temps d'en profiter.

La puissance du groupe

C'est le véritable pouvoir des êtres humains. C'est notre capacité à travailler ensemble, à coopérer, à atteindre des objectifs communs et à collaborer avec des personnes du monde entier. Si nous y mettons du nôtre, nous pouvons accomplir tant de choses en tant qu'espèce.

Les êtres humains ont toujours été des créatures sociales. Dès que nous sommes sortis des cavernes, nous avons été attirés les uns par les autres, en quête de confort et de sécurité en groupe. Le pouvoir du groupe est l'un des aspects les plus fascinants et complexes de la nature humaine. Il s'agit d'une force puissante. Au fil des siècles, de nombreux groupes ont expérimenté le pouvoir de la foule et les avantages du travail en commun. Des Égyptiens de l'Antiquité aux hippies des temps modernes, des groupes de personnes se sont unis pour une cause commune.

De nombreux groupes ont utilisé leur pouvoir au cours de l'histoire, qu'il s'agisse de groupes religieux ou de mouvements politiques. Il s'agit d'une force qui ne peut être sous-estimée. Le pouvoir du groupe a contribué à l'avènement de la démocratie et à l'abolition de l'esclavage.

Il s'agit de travailler ensemble, de coopérer, de s'unir et de trouver un terrain d'entente entre les différentes cultures et nations. La société d'aujourd'hui a plus que jamais besoin de cela. Trop souvent, nous voyons la division plutôt que la collaboration ; il est temps de changer cela !

Le monde change. Nous changeons nous aussi. Le monde change de toutes sortes de façons, grandes et petites. L'un de ces changements concerne la façon dont nous percevons le monde. Autrefois, le monde était un endroit où tout le monde devait être en compétition. Aujourd'hui, c'est un monde de coopération. Si la concurrence est toujours présente dans le monde, la coopération l'est tout autant. Cette coopération est manifeste dans de nombreux domaines. Les Jeux olympiques, par exemple, sont une période de l'année où l'on voit beaucoup de coopération. Le vaccin contre le COVID-19 a été développé par BioNTech et Pfizer comme un exemple de bonne coopération.

En conclusion, la compétition et la coopération sont toutes deux importantes dans la société actuelle. La compétition est essentielle, mais il est également important de traiter les autres avec respect. Lorsque nous travaillons avec d'autres personnes, nous devons nous rappeler qu'elles sont aussi des êtres humains, tout comme nous. Nous devons apprendre à coopérer avec eux et à les aider autant que possible sans être trop insistants ni trop durs.

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Une analyse de l'essor de l'économie numérique dans le secteur minier guinéen

L'économie numérique guinéenne a connu une période de croissance exponentielle ces dernières années. Son essor a été alimenté par les ressources naturelles abondantes et éprouvées du pays, notamment dans le secteur minier. En effet, le secteur minier représente environ 40 % du PIB du pays, et la Guinée serait le premier exportateur mondial de bauxite, une matière première utilisée dans la production d'aluminium.

Alors que le secteur minier du pays continue de prospérer, la demande de services numériques a considérablement augmenté, créant un énorme marché à explorer pour les entreprises et les start-up. Un récent rapport de la Banque mondiale estime que le secteur minier a contribué à hauteur de 8,7 milliards de dollars américains à l'économie guinéenne en 2017.

Depuis le début de l'année 2018, beaucoup de choses se sont passées en Guinée. Elle a commencé avec un vote corrompu en décembre 2016 et un coup d'État militaire, puis s'est achevée avec l'élection d'un nouveau président et l'adoption d'une nouvelle politique économique visant à améliorer les conditions de vie de la population guinéenne.

Cette politique repose sur l'économie numérique et la transition vers celle-ci. L'économie numérique étant le moteur de la croissance et du développement, le gouvernement guinéen entend créer 100 000 emplois dans ce secteur d'ici cinq ans et dynamiser l'industrie minière. L'industrie minière est l'épine dorsale de l'économie guinéenne, et la nouvelle économie numérique est considérée comme son sauveur.

Jusqu'au milieu des années 1980, l'exploitation de la bauxite en Guinée était un monopole de sociétés françaises telles que la Société des Bauxites de Guinée (SBG), la Compagnie des Bauxites de Kindia (CBK) et la Compagnie des Bauxites de Kamsar (CBK). La Guinée est le quatrième producteur mondial de bauxite, après le Brésil, l'Inde et l'Australie.

Le pays possède la troisième plus grande réserve de bauxite au monde après le Brésil et l'Australie. L'exploitation de la bauxite a rendu l'économie du pays dépendante d'un seul secteur. Cependant, l'instabilité politique, la corruption et le manque d'infrastructures sont les principaux problèmes du pays.

L'économie numérique est sans aucun doute une nouvelle façon de faire des affaires, et elle tente de résoudre certains problèmes auxquels l'économie traditionnelle est confrontée. C'est le cas de l'industrie minière de la bauxite en Guinée, affectée par des problèmes tels que des coûts élevés et une rareté des transports.

L'essor de l'économie numérique a entraîné une intensification de l'exploitation de la bauxite dans le pays, qui a constitué un important moteur de croissance économique. Ce nouveau système a permis de réduire de nombreux coûts pour l'industrie minière de la bauxite et a également facilité le transport, ce qui a entraîné une hausse des exportations guinéennes.

L'économie numérique du pays pourrait être utilisée pour gérer efficacement la bauxite extraite localement. L'industrie de la bauxite représente en effet une grande partie de l'économie guinéenne.

Or, le gouvernement n'a pas été en mesure de gérer efficacement ce secteur, ce qui l'empêche d'augmenter les revenus générés par l'industrie de la bauxite.

L'économie numérique peut aider le gouvernement à mieux gérer ce secteur et à augmenter les revenus. Il existe de nombreuses façons d'y parvenir, comme l'utilisation de contrats intelligents et de la technologie blockchain.

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Être jeune en Guinée

La vulnérabilité dans laquelle vivent de nombreux jeunes Guinéens pourrait faire d'eux le premier symbole de l'insécurité humaine.

La jeunesse guinéenne d'aujourd'hui représente la Guinée de demain. Il est donc impensable de vouloir penser à l'avenir de notre jeunesse sans tenir compte des réalités auxquelles elle est confrontée aujourd'hui. Parce qu'elle est globale et générale, la problématique des jeunes Guinéens doit être abordée dans une perspective holistique. Cela implique une analyse à tous les niveaux de la société dans une dynamique prospective. Voici une série de recommandations qui, selon nous, devraient être prises en compte dans la recherche de solutions pour les jeunes Guinéens.

Au gouvernement guinéen : donner davantage la parole aux jeunes afin qu'ils puissent donner leur point de vue sur les politiques d'insertion socioprofessionnelle élaborées pour eux. Il est urgent de convoquer les États généraux de la jeunesse dans les différentes régions et communes. Ce genre d'initiative permettra de mieux prendre en compte leurs préoccupations.

À l'intelligentsia guinéenne : il est plus qu'urgent d'adopter une approche alternative pour résoudre les problèmes de la jeunesse guinéenne. En effet, la problématique des jeunes Guinéens étant multidimensionnelle et multisectorielle, seule une approche multidisciplinaire permettra de traiter globalement cette question et d'apporter des solutions durables.

Pour les entreprises du secteur privé : il est essentiel de promouvoir l'auto-entrepreneuriat à travers de vastes campagnes de sensibilisation auprès des jeunes. Il est également important de mettre en avant des modèles d'entrepreneuriat réussis afin de motiver les jeunes à s'y intéresser.

Il faut transformer la barrière intergénérationnelle en un dialogue intergénérationnel en mettant en place un système de parrainage entre les jeunes et les personnes du deuxième et troisième âge. C'est le seul moyen de contribuer à la transmission du flambeau de la réussite d'une génération à l'autre.

Il faut aussi susciter en eux le désir d'un changement pacifique par une volonté d'agir ensemble (rêve commun).

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Le monde est englouti dans une sombre réalité

De nos jours, le monde s’engouffre de plus en plus dans des questions hautement délicates relatives à la vie des milliards d’habitants de la planète Terre. De l'épidémie de coronavirus à la violence raciale, en passant par les catastrophes naturelles, les conflits armés et les dictatures sanglantes, comme en Syrie, le monde s’enfonce dans l’incertitude quant à son avenir. Les épidémies et les crises humanitaires s’accentuent, la misère et la famine continuent de ravager de nombreuses populations à travers le monde. De même, le réchauffement climatique constitue la nouvelle menace apocalyptique après le terrorisme.

Par conséquent, la biodiversité est menacée à plus d’un titre. Dans le même ordre d'idées, les crises économiques se multiplient et ouvrent la voie à des inégalités économiques criantes entre le Nord et le Sud. Les gouvernants ont du mal à mettre en place des stratégies préventives à grande échelle. D’autant plus que ces problèmes mondiaux ont une dimension globale. D'ailleurs, ces fléaux n'ont pas une source unique, mais leurs origines sont collectives.

Par ailleurs, la mondialisation, fondée sur une sorte d’économie planétaire, nous conduit tout droit vers le sentiment de partager un destin commun avec les autres peuples du monde. Il est donc important, conformément à l’esprit de l’acte constitutif de l’ONU, de s’engager à poser les bases solides d’une gouvernance d’envergure internationale qui surplombera les frontières nationales de nos États respectifs. Cela est d’une nécessité impérieuse, surtout si l’on s’inscrit dans une logique de maintien de la sécurité, de promotion de la paix et d’égalité des peuples à travers le monde.

Alors que les menaces économiques et géopolitiques affectent considérablement la vie des micro-États, nos gouvernants doivent faire de cette urgence globale leur cheval de bataille.

En s’inscrivant dans une logique d’analyse de la situation actuelle par rapport à cette perspective, nous nous rendons à l’évidence que les États-Unis veulent à tout prix imposer une gouvernance mondiale qui tienne compte de leurs intérêts économiques et géopolitiques. Il est incompréhensible que des géants politico-économiques comme la Chine, l’UE et la Russie puissent accepter cet état de fait au détriment de leurs propres intérêts.

L'obstacle principal serait justement cette question de la défense des intérêts de chaque État par son intelligentsia politique. Or, la mission principale de l’ONU est de renforcer la paix et l’unité dans le monde.

C’est pourquoi il faut, dans un premier temps, repenser la façon de faire de la politique sur chaque continent afin de susciter un vent de renouveau qui fera tomber les identités politiques nationales au profit d’une nouvelle identité transcontinentale. En Afrique, par exemple, vu le nombre important d’ethnies qui la composent, il est inadmissible que chaque groupe ethnique revendique son appartenance à un État particulier. En effet, cela contribuerait à diviser le continent en petites catégories administratives futiles.

C'est également le cas en Europe avec la montée en puissance de partis politiques ultra-nationalistes.

C'est pourquoi il est nécessaire de renoncer à ce nationalisme béant des partis politiques comme le Swiss People’s Party en Suisse, le Front National en France et le United Kingdom Independence Party en Angleterre.

De nos jours, il est inopportun d’asseoir ses convictions sur cette idéologie politique, car tous les peuples se mélangent et partagent des valeurs communes.

Le monde est devenu un village planétaire. Il est pratiquement impossible de vivre à l'écart du monde sans aucune interaction avec lui. L'idée de former une communauté nationale rigide est donc illusoire.

Dans ce cas de figure, le salut se trouve inéluctablement dans la promotion des valeurs universelles que sont les droits de l’homme, l’égalité et l’intégration socio-culturelle, ce qui risque toutefois d'accroître le sentiment de frustration chez certaines minorités non indigènes de ces États.

Le nationalisme ne touche pas seulement l’Europe, la Chine pratique elle aussi un nationalisme ultra-patriotique avec le Kuomintang.

Dans cette perspective, le nationalisme encourage la montée vertigineuse d’un égoïsme national au détriment du développement continental, car il s'apparente pratiquement à une politique d’exclusion.

Envisager une gouvernance globale tout en partant du postulat que les partis politiques nationalistes délaisseront leurs vieilles habitudes serait illusoire, car dans ce Dans un contexte de mondialisation, chacun cherche volontairement à asseoir sa suprématie et à renforcer son identité sociologique susceptible de disparaître progressivement.

Mais l'idéal est de renoncer progressivement à cette autarcie du « tout pour soi » pour devenir citoyen du monde et dépasser les limites de cette appartenance nationaliste.

Sur ce, une gouvernance mondiale, particulièrement réclamée de nos jours par les organisations internationales en prélude à la lutte contre le Covid-19, ne saurait exister sans réduire le nationalisme exacerbé de certains partis nationalistes à travers le monde, ce qui est utopique.

Mais cela serait également dangereux si cela n'était pas fait, car, par exemple, aucune solution nationale particulière ne peut prétendre être la meilleure pour lutter contre la pandémie du coronavirus. Pour preuve, c'est grâce à la diplomatie humanitaire mise en place par des États comme la Turquie et Cuba que du matériel médical a pu être acheminé dans plusieurs pays du monde.

Il en va de même pour le terrorisme. Ce dernier repose en effet sur une forme d'islamisme radical, donc une civilisation capable de conquérir des adeptes un peu partout dans le monde.

C’est pourquoi il faut aussi penser à établir un arsenal politico-judiciaire inter-États afin de juguler promptement ce fléau qui a endeuillé de nombreuses familles ces dernières années. Se limiter à des coalitions militaires est peu productif ; il faut aller plus loin en uniformisant les modes de pensée politiques qui soutiendront éventuellement les déployements logistiques et militaires dans les régions vulnérables au terrorisme, car la survie de milliers de personnes en dépend largement.

Cette uniformisation pourrait également favoriser la promotion du vaccin contre le Covid-19 à l'échelle planétaire, sans que des voix discordantes appelant au boycott ne donnent l'impression d'un néo-colonialisme.

Par ailleurs, l’idée d’établir des partis politiques régionaux ou des blocs politiques transcontinentaux est difficilement envisageable, car les réalités sociologiques, politiques et socio-économiques diffèrent d’un État à un autre.

L'exemple du Moyen-Orient montre qu'il est impossible de fédérer les partis politiques de ces États à l'échelle régionale, car ils sont généralement assortis d'appartenances à des sectes religieuses différentes des deux côtés.

Il est par exemple impossible de fédérer les partis politiques de ces États à l’échelle régionale, car ils sont généralement assortis d’appartenance à des sectes religieuses différentes de part et d’autre.

La monarchie saoudienne ne pourra en aucun cas se concilier avec le régime politique iranien. Ils ont des orientations religieuses différentes : l’un est majoritairement chiite et l’autre sunnite.

Il en va de même en Europe, où des formations politiques aux valeurs fondamentales identiques ont une lecture différente de la fonction publique.

Le Rassemblement national en France et le United Kingdom Independence Party, par exemple, sont tous deux nationalistes, mais ont une lecture différente de la fonction publique. Le Rassemblement national prône un État centralisateur au détriment du développement d’un pouvoir local, tandis que l’UKIP cherche à réduire la taille de l’État central.

Plus loin, sur le plan de la fiscalité, le FN veut à tout prix alourdir la fiscalité des plus aisés tandis que l’UKIP veut la réduire. C’est d'ailleurs la raison pour laquelle ils n’ont pas pu constituer une alliance au sein du Parlement européen à une certaine époque.

Sur cette même lancée, la forme de gouvernance au sein du Parlement européen doit être multipliée par le nombre de groupes politiques qui y résident, car selon moi, ces groupes pourraient aussi se constituer en une alliance globale à l’échelle européenne, et ainsi ouvrir la voie à une perspective de gouvernance continentale en Europe.

Pour cela, des groupes comme l’Alliance des démocrates et des libéraux pour l’Europe, le Groupe du centre droit du Parti populaire européen et des démocrates européens, ainsi que le Groupe de l’Alliance progressiste des socialistes et des démocrates, peuvent facilement se constituer en bloc unitaire, ce qui rapprocherait les peuples d’Europe.

Mais le régionalisme politico-économique est loin d’être parfait, car certains peuples sont réticents en raison des disparités économiques importantes entre les pays d’Europe de l’Ouest et ceux d’Europe centrale et orientale. C'est la raison pour laquelle certains États ne respectent pas à la lettre les recommandations de l’UE.

L’exemple le plus récent concerne la Hongrie, la Pologne, la République tchèque et la Slovaquie qui ont refusé de signer les accords relatifs à la répartition des réfugiés dans l’espace européen.

Ensuite, la Méditerranée et plus particulièrement les pays d’Afrique du Nord et d’Europe du Sud devront s’associer politiquement au cours des prochaines années pour former des blocs politiques, afin de juguler le flux migratoire qui ne fait que s’amplifier chaque jour.

Dans ce bloc, les partis politiques nationaux doivent harmoniser leurs positions divergentes, mais cela n’est pas facile, car la sociologie de l’Afrique septentrionale est très différente de celle de l’Europe australe, avec notamment des religions différentes qui engendrent des modes de pensée quasi différents.

Au regard de la position géographique de la Turquie, qui se trouve à cheval entre l’Europe et l’Asie, ce même scénario est possible entre les partis politiques turcs et européens ou moyen-orientaux.

Toutefois, il est important de souligner que le rapprochement géographique ne suffit pas.

En Afrique, par exemple, les États qui composent les régions du continent, du nord au sud et d'est en ouest, se sont constitués en entités dans le cadre d'une intégration beaucoup plus économique que politique.

C’est notamment le cas de la CEDEAO, de l’Union du Maghreb Arabe et de la Communauté économique des États de l’Afrique centrale, qui peinent jusqu'à présent à harmoniser leurs positions sur des questions politiques. Au sein du Maghreb arabe, l’Algérie et le Maroc, par exemple, sont en conflit chronique concernant l’indépendance du Sahara occidental.

Il faut également noter l'arrogance des hommes politiques africains qui sont réticents à toute idée d'harmonisation des luttes politiques. Chacun considère son propre bonheur, et non celui des autres. Les États africains n’arrivent toujours pas à mettre en œuvre le parlement panafricain au sein de l’Union africaine (UA), à l’image du Parlement européen.

Une telle intégration faciliterait l’harmonisation des positions politiques relatives au maintien de la paix, à la promotion de la démocratie, des droits de l’homme et du développement durable.

Face à l'urgence de la menace des cartels de drogue en Amérique latine, une intégration politique sérieuse mérite d'être envisagée par tous les États de la région. Si cela est fait dans les années à venir, la menace s’étiolera considérablement.

Sur un autre registre, il est également probable que, compte tenu de l'évolution actuelle des relations économiques avec des blocs compétitifs comme le BRICS, l'UE, les États-Unis et le Mexique, le monde connaîtra un bouleversement politique avec, à la clé, une compétition acharnée entre ces différents blocs régionaux. Il convient de noter que le terme « région » dans le domaine des relations internationales ne revêt pas uniquement une signification géographique ; il désigne également des orientations et des réalités économiques similaires de la part de plusieurs pays.

C’est pourquoi la compétition est inévitable dans les années à venir.

Le développement économique foudroyant enregistré par certains États ces dernières années a favorisé l’émergence de nouveaux géants économiques et politiques en Asie, en Amérique latine et dans la partie sud du continent africain.

Des pays comme la Chine, l’Inde et le Brésil sont ainsi devenus en un laps de temps de véritables pôles de développement socio-économique, s’inscrivant dans une logique d’intensification de la coopération Sud-Sud à travers des accords multilateraux, dans le souci ardent de transformer positivement la vie de leurs populations.

La bipolarisation à laquelle on a assisté dans les années 1990, durant la guerre froide, n’est plus d’actualité. On assiste pratiquement à une multipolarisation de la scène internationale.

Et la Ligue arabe, qui regroupe aussi la majeure partie des pays arabes, joue la carte de la défense des intérêts géostratégiques et économiques de ces États. Il est certain qu'ils n'accepteront pas le diktat des grandes puissances mondiales, telles que les États-Unis et les pays d'Europe de l'Ouest, dans les années à venir.

Cela déclencherait une compétition farouche entre eux, d’où la nécessité de réformer le nombre de membres permanents au Conseil exécutif de l’ONU.

Par conséquent, ils auront leur mot à dire dans la conduite éventuelle du monde. Cela risque également de porter un coup à la confrontation bipolaire traditionnelle entre la Russie et les États-Unis sur la scène internationale, et de modifier la gouvernance future du monde avec ce genre de compétition entre les blocs régionaux politico-économiques.

En ce moment, le rôle des partis politiques sera crucial ; ils doivent absolument mettre un frein à la politique politicienne pour devenir les adeptes d’un rassemblement transcontinental.

À défaut, l'émergence des États-nations et du populisme se multipliera, ce qui est nuisible à toute perspective d'union internationale.

Néanmoins, je pense qu'il est toujours possible d'unifier les actions politiques à condition que les partis politiques renoncent à leur identité nationale pour adopter une identité idéologique.

On sait pertinemment qu’il existe l’Internationale socialiste et les libéraux du monde, qui regroupent des centaines de partis politiques provenant des différents États de la planète. Il est possible d’amorcer une vision commune de la politique autour de valeurs partagées, sans pour autant avoir cette étiquette de pays ou de nations.

Le monde peut aussi s’organiser politiquement autour de ces deux courants de pensée politique pour maintenir sa cohésion. En d'autres termes, les partis politiques pourraient aussi se regrouper en partis de gauche et de droite. Ceci est d'ailleurs palpable sur la scène politique de certains États du monde, caractérisés par la bipolarisation. C’est le cas des républicains et socialistes en France, du parti républicain et du parti démocrate aux États-Unis, des conservateurs et des libéraux au Canada, etc.

Il serait préférable que, dans les années à venir, ces partis forment successivement des blocs politiques transnationaux ou transcontinentaux.

Cependant, ces perspectives d’intégration politique, qui pourraient ensuite se concrétiser, exigent au préalable le respect de certaines conditions essentielles.

C’est-à-dire que le régionalisme doit d'abord être économique, à travers l’unification des politiques économiques, monétaires et fiscales, ainsi que la libre circulation des personnes et de leurs biens. À titre d'exemple, l'Allemagne avait préféré abandonner sa souveraineté monétaire au profit de la monnaie unique européenne, et pourtant l'euro était solide.

Les efforts doivent donc être fournis, car l’intégration favorise l’élargissement des marchés économiques et permet d'avoir une période d’accalmie entre les États soucieux de conserver leurs liens établis par les processus d’intégration économique.

Dans le même ordre d'idées, le régionalisme politique implique de renoncer aux valeurs qui sont les nôtres au profit des valeurs universelles. Si les exigences du régionalisme politique sont respectées à la lettre, cela ouvre la voie à un monde meilleur, avec un risque insignifiant de conflits entre États. Les conflits sont en effet toujours source de malheur et de dégradation de l’appareil politique des États.

Preuve en est que lorsque l’Union africaine a manqué de fermeté concernant la crise libyenne, les pays occidentaux ont pris le problème à bras le corps en éliminant Khadafi. Cela se répercute actuellement en Libye, car de nos jours l’autorité de l’État est inerte.

En définitive, l'humanité tout entière a toujours vécu dans la terreur avec les deux grandes guerres mondiales et les problèmes actuels, dont la pandémie de coronavirus. Il est plus que jamais nécessaire de dépasser les frontières de l'adversité en garantissant la paix et la sécurité dans le monde.

Les partis politiques doivent également renoncer à leurs parcelles de souveraineté nationale pour favoriser l’intégration politique. Les peuples du monde entier doivent également accepter l'idée de partager un destin politique commun.

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